Fin du mois d'août

Nicolas est rentré à la maison et est en convalescence. Je pars donc avec Marianne et les enfants à Kyoto, rendre visite à des amis et revoir ma "famille d'accueil", la famille Ikuta. Alix et Gabriel sont heureux de revoir les enfants d'Emmanuel et Miki. Marianne découvre le temple d'or et s'aventure dans la ville en vélo. Nous participons à la fête de quartier, mangeons des kaki gori (glace pilée arrosée de sirop), faisons des hanabi au bord de la rivière (feux d'artifices) pour le plus grand plaisir des enfants.

Ce séjour à Kyoto nous fait le plus grand bien car l'air y est plus frais. A cette époque de l'année, nous traversons la période de canicule estivale pendant laquelle la chaleur humide est écrasante. Nous rentrons le 19 et retrouvons Nicolas un peu plus reposé. Il lui faut encore reprendre des forces mais nous commençons à revivre. Alix est retournée au centre aéré et se plait toujours autant. En l'accompagnant, Gabriel a demandé à rester et nous avons conclu avec la directrice qu'il puisse y aller 2 heures chaque matin. Il est très à son aise !

Alix est heureuse de préparer sa rentrée et est impatiente de mettre son uniforme. Gabi veut lui aussi en mettre un lors des essayages, c'est plutôt rigolo. Tout est prêt : l'uniforme, la boîte à bento (boîte dans laquelle l'enfant apporte son déjeuner à l'école), le sac à bento, la gourde, la séance chez le coiffeur et un bon moral ...

Marianne fête avec nous ses 18 ans. Nous inaugurons notre four tout neuf et réussissons un merveilleux gâteau au yaourt et au chocolat (ici c'est pas rien ! je crois que vous ne réalisez pas la chance que vous avez d'avoir du si bon chocolat à foison). Le départ de Marianne approche, le temps est passé très vite. L'adaptation est réussie et Marianne a su profiter de son séjour ici. Elle continue de fréquenter le kodokan jusqu'au bout.

Nous retrouvons aussi la famille Yoshimoto, amis de notre famille d'accueil de Tokyo et qui habite tout près de chez nous. Nous participons à un matsuri (fête traditionnelle de quartier), assistons à une représentation de Taïko (tambours japonais) en compagnie de leurs deux filles dont Maï qui a appris le français à l'université et qui est ravie de communiquer avec Marianne.